27 juillet 2024

Uber étend ses services aux adolescents au Québec

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Uber, la société de transport américaine, permettra désormais aux adolescents âgés de 13 à 17 ans de voyager seuls dans leurs véhicules au Québec à partir du 22 mai, une option qui n’était pas disponible auparavant.

L’annonce a été faite par Uber lors d’un événement mercredi. Les adolescents pourront commander une course Uber avec leur propre compte et voyager seuls dans la voiture, tandis que leurs parents ou tuteurs pourront les suivre à distance via l’application.

Cette nouvelle option sera disponible dès mercredi dans l’ensemble du Québec, ainsi que dans plusieurs grandes villes du Canada et des États-Unis.

Auparavant, les personnes de moins de 18 ans n’étaient pas autorisées à utiliser Uber sans être accompagnées d’un adulte. Cependant, l’entreprise reconnaît que certains adolescents ont déjà utilisé leurs services de cette manière, ce qui n’était pas idéal en termes de visibilité pour le conducteur, l’adolescent et les parents, selon Sachin Kansal, vice-président de la gestion des produits chez Uber, cité par le Washington Post.

Les nouveaux passagers adolescents devront créer un compte familial spécial avec des dispositifs de sécurité supplémentaires. Par exemple, ils devront fournir un code de sécurité au chauffeur avant le début de la course. De plus, les parents auront la possibilité d’appeler directement le chauffeur pendant la course, tandis que l’appareil mobile de l’adolescent enregistrera l’audio de la course.

Au Québec, il n’y a pas de loi spécifique empêchant les sociétés de taxi de transporter des enfants de moins de 18 ans, mais généralement, une autorisation parentale est requise. Dans l’industrie du taxi, des accords sont souvent conclus avec les parents et les écoles pour le transport d’enfants en milieu scolaire.

Cependant, lorsqu’il s’agit de prendre en charge un enfant de 13 ans qui fait signe au chauffeur dans la rue, la décision revient au chauffeur, explique Jean Fortier, directeur général de Taxi Coop. Selon lui, si l’enfant est capable de payer la course et semble sincère, le chauffeur l’acceptera, car personne ne sera laissé dans le besoin, résumant ainsi la pratique courante de l’industrie du taxi.

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