
Le président colombien, Gustavo Petro, a déclaré lors du XXVIII Sommet ibéro-américain qu’il se sentait coresponsable de la situation de déstabilisation en Haïti, étant donné que la mort de son président, Jovenel Moïse, impliquait des mercenaires colombiens.

Il a exprimé sa volonté d’aider le gouvernement haïtien et les différents acteurs impliqués à établir une voie démocratique. Petro a souligné que la solution pour Haïti ne se résume pas seulement à une intervention anti-gang, mais qu’il était nécessaire d’analyser les contextes, y compris le contexte américain.
Il a affirmé que c’était d’abord au peuple haïtien de résoudre sa propre crise, mais qu’il était nécessaire d’apporter une aide démocratique, et non une aide basée sur des fusibles.