Perspectives de l’Apocalypse dans l’Hispaniola
4 min readPar Carlos McCoy
Le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, a réitéré l’appel constant de la République dominicaine à la communauté internationale pour aider le peuple haïtien à résoudre la situation calamiteuse de violence incontrôlée dans laquelle ce pays est tombé. jusqu’à présent, le silence a été l’attitude généralisée.
Malheureusement, cette fois, nous avons quelques réponses et nous disons malheureusement parce qu’elles n’ont pas été ce à quoi on s’attendait. Tout le contraire.
Selon le journal haïtien le Nouvelliste, Brian Nichols, secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique pour l’hémisphère occidental, lors de sa plus récente visite dans cette nation, a annoncé que, « il n’y a pas de soutien concret des États-Unis. U.S. pour aider à apporter la paix à Haïti »
D’autre part, Wayne Eyre, le chef d’état-major de l’armée canadienne, a déclaré à Reuters dans son bureau d’Otawa qu’il n’y avait pas assez de ressources pour tout le monde, ce serait un défi. « ce qui m’inquiète, c’est notre capacité ». Cependant, le Canada, dans le cadre des forces de l’OTAN, a déployé 540 soldats en Lituanie pour collaborer avec l’Ukraine dans le conflit qu’il a avec la Russie.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré à plusieurs reprises que la solution était entre les mains des Haïtiens, une position qu’Eyre a réitérée.
Comme nous pouvons le remarquer, si la solution est entre les mains des Haïtiens, nous, les Dominicains, devons changer notre attitude.
Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur la demande de solutions aux organismes internationaux, ainsi qu’à la France, aux États-Unis et au Canada. nous devons déjà écarter cette attitude passive et, comme le conseillait Dale Carnegie, dans toutes les situations problématiques que nous rencontrons, il est préférable de se préparer au pire.
Quel serait le pire ? Que face à la famine qui se profile, la population haïtienne, comme seule façon de manger, se joigne aux gangs criminels et comme il n’y a pas de production ni de commerce, ils mettent totalement fin aux provisions existantes et à la disjonction de mourir de faim ou de chercher des provisions dans l’endroit le plus accessible pour eux, le désespoir les pousse à
Dans cette même édition du journal Le Nouvelliste, apparaît un article signé par Patrick Saint-Pré, intitulé,
Croquis de la défense de la République dominicaine et de l’équipement de son armée
Les informations suivantes sont mises en évidence dans cet article.
Les forces armées dominicaines sont composées de 58 349 membres, avec 28 300 soldats actifs dans l’armée, 18 049 dans l’armée de l’air et 12 000 dans la marine. Ces données proviennent du ministère dominicain de la Défense et datent de 2022.
« L’armée de l’air dominicaine a acquis 10 avions TP-75 « Dulus » pour la patrouille et l’entraînement aux frontières. Également pour la première fois, la FAD a acquis 4 hélicoptères bimoteurs pour des opérations de recherche et de sauvetage en eaux profondes, et 6 BellUH-1H ‘Huey’ II pour de multiples missions
« De son côté, la marine a acquis un garde-côte de 87 pieds et en a reçu un autre en cadeau.
Il est péremptoire que nous, les Dominicains, nous demandions, à qui ou à qui ces informations sont-elles adressées ? Que recherchez-vous avec cette publication ?
Face à ce panorama, que pouvons-nous faire ?
Ne pas perdre de temps et commencer notre préparation à la défense, car l’attaque semble imminente. Gardez nos forces armées en alerte rouge.
Établir en République dominicaine de manière urgente et immédiate le service militaire obligatoire, pour les jeunes de 18 à 25 ans, en commençant par les soi-disant Ninis.
Donnez-leur chaque semaine, pendant 52 semaines consécutives, des entraînements militaires complets. À la fin de cette formation intensive, passez-les aux réserves actives des forces armées dominicaines et attribuez-lui tous les équipements nécessaires à la défense de la patrie, y compris les armes à feu de règlement. Cette équipe doit être conservée dans la caserne militaire ou policière la plus proche du logement du conscrit.
En cas d’urgence, le réserviste, doit immédiatement aller à la recherche de ses instruments de guerre et se mettre sous les ordres du commandant de la zone prêt pour la défense de notre souveraineté.
Ce serait un moyen clair et énergique de dire au monde que la République dominicaine n’est pas et ne sera pas la solution au problème haïtien. Tout le reste est bavardage et verbiage.
Si nous ne commençons pas à sensibiliser notre jeunesse et qu’elle reste en reggaeton, trap, casiers, mauvais lapins, teteos et narguilés, nous allons perdre la patrie. C’est aussi simple que ça.