Vu de Singapour.Poutine ne dictera pas l’attitude de la Chine vis-à-vis de Taïwan.-

Si elle est observée de près, et non sans effet sur les humeurs nationalistes chinoises, l’avancée des troupes russes en Ukraine ne dictera pas à Pékin le moment taïwanais, écrit une éditorialiste de Singapour.

En choisissant d’attendre la fin des Jeux olympiques d’hiver de Pékin pour lancer son offensive sur l’Ukraine, Poutine aura au moins “donné de la face” à la Chine [c’est-à-dire préservé ses susceptibilités], écrit Han Yonghong, l’éditorialiste du Lianhe Zaobao.

Ayant décrit l’avancée des troupes russes sans détour, Han Yonghong remarque que, si on connaissait bien la personnalité de Poutine, “c’est la première fois que ses contemporains peuvent observer de près sa force et la dureté de son nationalisme”. En affirmant ses buts de “dénazification” et de lutte contre un “génocide”, Poutine pense “faire la justice au nom du ciel”, ce que des observateurs occidentaux analysent comme le projet d’instaurer un nouvel ordre post-guerre froide, poursuit l’éditorialiste.

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