Le porte-parole du SDP Maître André Michel l’exige également dans un tweet.

En 2017, le gouvernement de Jovenel Moïse a annoncé un financement pour l’institutionnalisation des partis politiques en Haïti. 58 partis politiques ont bénéficié de ces fonds, mais sont tenus de fournir des rapports au Ministère des Finances pour pouvoir être inscrits au Conseil Electoral Provisoire (CEP). Parmi les partis qui ont reçu des financements figurent le PHTK (Parti du Président) avec 6.62 millions, le Parti Vérité avec 4.49 millions, le KID avec 3.49 millions, l’OPL avec 3.34 millions, Lavalas avec 2 millions, Pitit Dessalin avec 1,42 millions et LAPEH avec 1,40 million.
Cependant, les analystes politiques affirment que certains partis peuvent contourner le Ministère des Finances en formant des alliances politiques pour constituer des plateformes politiques en vue des élections. Les futurs membres du CEP auront la décision importante de déterminer si les leaders de partis qui ont bénéficié de ces subventions auront le droit de se présenter aux élections.
Il est important de noter que les financements pour l’institutionnalisation des partis peuvent contribuer à renforcer la démocratie en Haïti en permettant aux partis de se structurer et de fonctionner de manière plus efficace. Cependant, il est également important de veiller à ce que les fonds ne soient pas utilisés à des fins illégitimes ou corrompues.
En conclusion, les financements pour l’institutionnalisation des partis politiques en Haïti sont une étape importante dans la consolidation de la démocratie, mais il est crucial de veiller à ce qu’ils soient utilisés de manière responsable et transparente. Les membres du CEP auront un rôle clé à jouer pour s’assurer que les leaders politiques qui ont bénéficié de ces financements respectent les normes démocratiques et les critères électoraux en vigueur.