historien, écrivain et éducateur dominicain Roberto Cassá écrit:-
🔻Haïti a cherché à soutenir son statut indépendant sur une base raciale, ce qui n’a pas eu lieu chez les Dominicains. D’où l’une des motivations de la prétention de subjuguer les Dominicains jusqu’au XIXe siècle. Dans le sens contraire, depuis 1844, les cercles dirigeants dominicains, libéraux et conservateurs, se sont efforcés de s’ouvrir aux relations avec les pays développés, considérés comme un modèle à suivre, au degré où des propositions protectionnistes ou anxionnistes y ont germé.
🔻Les dirigeants haïtiens se sont méfiés de l’autonomie des Dominicains motivés par la préservation de la leur et l’ignorance d’une entité distincte. Encore plus malheureux a été le refus d’accepter la rupture de 1844, bien qu’il ait été soutenu par la totalité des Dominicains. Des révéilés de longue date de partie et de partie ont troubleé les relations entre les deux pays. Cependant, ceux-ci ont traversé des situations très différentes. L’antihaïtianisme a été la réponse des secteurs dirigeants à partir de 1844, non seulement en vue de repousser les agressions, mais aussi de cimenter un consensus vis-a-vis l’ennemi. Un phénomène équivalent a été forgé en Haïti sous l’hypothèse du danger de l’établissement d’une puissance européenne sur l’île. Ensuite, des moments de calme et de coexistence ont été traversés.
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