Terrorisme en Haïti : désignation de “Viv Ansanm” et “Gran Grif” : André Michel et Claude Joseph saluent une victoire, mais appellent à une riposte mondiale contre le terrorisme en Haïti

Port-au-Prince, 2 mai 2025 — La terreur a désormais un nom officiellement reconnu : “Viv Ansanm” et “Gran Grif”, deux des groupes armés les plus violents d’Haïti, ont été désignés organisations terroristes internationales par les États-Unis. Une décision saluée par plusieurs acteurs haïtiens qui luttent depuis des années contre l’enracinement de la violence. Mais dans une réaction conjointe, ils préviennent : ce n’est qu’un début.

Cette désignation est une réponse directe à une lettre adressée au Secrétaire d’État Marco Rubio le 24 janvier 2025. Elle marque, selon les signataires, un tournant dans la reconnaissance internationale du chaos qui ronge Haïti. Toutefois, ils insistent : classer ces groupes comme terroristes ne suffit pas. Il faut les détruire.

“Cette mesure doit être le prélude à un plan international offensif, concret, immédiat. Nous ne voulons plus de promesses : nous exigeons des résultats.”

Dans un appel sans équivoque, la déclaration exhorte la communauté internationale à soutenir activement la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) et à renforcer sans délai les forces armées et policières haïtiennes, dont les moyens restent dramatiquement insuffisants face à des groupes suréquipés et sans scrupules.

Au cœur de ce cri d’alarme : la souffrance du peuple haïtien. “Viv Ansanm” et “Gran Grif” ne sont pas de simples bandes armées. Ce sont des machines à terroriser. Elles ont kidnappé, violé, torturé, assassiné des milliers d’innocents. Elles tiennent des quartiers entiers en otage, détruisent des familles, tuent l’espoir.

“Le peuple haïtien a trop souffert. Il est temps d’engager une guerre totale contre les fauteurs de terreur, avec une stratégie claire, des moyens réels, et une volonté politique ferme.”

Dans ce combat, cette désignation américaine est une avancée stratégique. Mais pour les signataires, elle ne peut être qu’un tremplin vers une offensive généralisée contre l’impunité. Isoler les criminels ne suffit pas. Il faut les neutraliser. Définitivement.

La balle est désormais dans le camp de la communauté internationale. L’histoire jugera ceux qui, en 2025, auront choisi de se lever ou de détourner les yeux.