6,5 Millions $ évaporés, La Citibank ferme tous les comptes de l’Ambassade et des consulats haïtiens pour mauvaise gestion, pendant que Harvel Jean-Baptiste garde le silence sur les migrants haïtiens persécutés en république dominicaine

Haïti est en chute libre sur la scène internationale, et un nom revient avec insistance au cœur de cette débâcle : Harvel Jean-Baptiste. Pendant que la Citibank ferme tous les comptes bancaires de l’ambassade et des consulats haïtiens aux États-Unis pour mauvaise gestion, Harvel, censé représenter et défendre les intérêts haïtiens à l’étranger, reste muet face aux persécutions subies par nos compatriotes en République dominicaine.

Depuis plusieurs mois, Louis Abinader, président dominicain, mène une campagne brutale de répression, d’expulsions et d’exactions à l’encontre des migrants haïtiens. Des rafles massives, des détentions illégales, des violences documentées. Et pourtant, aucune réaction officielle, aucune condamnation, aucun plaidoyer de la part de ceux qui prétendent représenter Haïti sur la scène diplomatique. Harvel Jean-Baptiste, loin de dénoncer, assiste en silence et par là même, cautionne.

Parallèlement, un autre scandale explose : la Citibank, lassée par les irrégularités financières de nos représentations diplomatiques, a fermé tous les comptes liés à Haïti, après plusieurs avertissements ignorés. Une gifle monumentale. Dans le cadre de cette fermeture, plus de 6,5 millions de dollars ont été restitués, dont une part importante destinée au chantier, jamais lancé du nouveau consulat à Miami. Un projet fantôme, emblématique du désordre, de l’inertie et de la corruption.

Le bâtiment actuel du consulat à Miami, vétuste et dangereux, devait être démoli depuis des années. Mais l’État haïtien a demandé deux moratoires… pendant que des millions dorment, circulent ou se dissipent dans des circuits opaques.

Harvel Jean-Baptiste, censé gérer et défendre les intérêts de la diaspora, n’a jamais réclamé de transparence sur ces fonds. Au contraire, certains observateurs le désignent comme acteur central d’un système de copinage et de gestion clientéliste, où la diplomatie se transforme en caisse noire silencieuse.

L’heure n’est plus aux compromis : si les membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ne sont pas complices, ils doivent agir immédiatement. Laisser ces dérives se poursuivre, c’est valider la trahison de l’État, l’humiliation des Haïtiens à l’étranger, et le détournement de millions sans rendre de comptes.

Assez de silence. Assez de pillage. Assez de diplomatie de pacotille. Le peuple haïtien mérite des représentants honnêtes, courageux, et engagés, pas des gestionnaires de faillite silencieuse.