« Ozempic a fait fondre mon corps » : Les chirurgiens alertent sur des effets secondaires terrifiants

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Les médicaments amaigrissants comme Ozempic, Wegovy et Mounjaro ont révolutionné la perte de poids, mais les chirurgiens plasticiens sonnent aujourd’hui l’alarme sur une conséquence inquiétante : un relâchement cutané extrême, même chez des patients jeunes.

Une « peau de bougie fondue » : un nouveau fléau esthétique

Avec près d’un million d’utilisateurs de traitements GLP-1 confrontés à une fonte rapide des graisses, les médecins décrivent un phénomène troublant : des bras affaissés, des visages creusés, des fesses dégonflées et des seins tombants.

La peau, une fois étirée par le poids, ne parvient pas à se rétracter au même rythme que la perte de graisse, créant des plis disgracieux et parfois douloureux. Outre l’aspect esthétique, ces excès cutanés augmentent les risques d’infections, d’éruptions cutanées et de gêne physique, forçant de nombreux patients à envisager des interventions chirurgicales majeures.

Une explosion des chirurgies plastiques post-Ozempic

Face à cette nouvelle demande, la chirurgie plastique connaît une véritable ruée vers l’or. Les procédures comme :

• L’abdominoplastie (retrait de l’excès de peau au niveau du ventre)

• Le lifting mammaire (rehaussement et remodelage des seins)

• Le lifting corporel total (intervention sur plusieurs zones du corps)

deviennent désormais courantes, même pour des personnes âgées d’une trentaine d’années seulement.

Mais ces chirurgies sont loin d’être anodines. Certains chirurgiens les considèrent comme les plus dangereuses qu’ils pratiquent, notamment en raison de caillots sanguins, d’hémorragies, de cicatrices importantes et de risques de complications graves, surtout lorsque ces interventions sont effectuées par des professionnels peu qualifiés.

Des alternatives non chirurgicales… mais à quel prix ?

Face à cette problématique, des solutions moins invasives émergent, notamment :

• Les biostimulateurs (traitements stimulant la production de collagène pour raffermir la peau)

• Les dispositifs à aiguilles chauffantes (technologies visant à retendre la peau sans chirurgie)

Cependant, les experts restent prudents : entre des mains non formées, ces traitements peuvent causer des brûlures, des cicatrices et d’autres effets indésirables.

Un pari risqué sur le corps

Si Ozempic promet une silhouette affinée, il laisse derrière lui un corps marqué par l’excès de peau, des chirurgies lourdes et un impact psychologique parfois dévastateur.

Les médecins appellent donc à une plus grande prudence dans l’utilisation de ces médicaments et rappellent l’importance d’un suivi médical rigoureux avant de se lancer dans une perte de poids aussi rapide et drastique.

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