Quand un simple sourire dérange : l’image du PM et du DGPNH qui fait trembler bien des camps

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Un sourire. Juste un sourire échangé entre le Premier ministre Didier Fils-Aimé et le Directeur général de la PNH, Normil Rameau. Mais ce simple moment a suffi à faire grincer des dents, et pas seulement celles des gangs.

Pour le grand public, c’est presque un événement : voir le DGPNH sourire en public, et encore plus aux côtés du chef du gouvernement. Pourtant, au lieu d’être perçue comme un signe de cohésion face à la crise sécuritaire, cette image a déclenché une vague de spéculations. Certains médias et influenceurs, toujours à l’affût du moindre prétexte pour semer la confusion, s’empressent de relancer la thèse d’une tension entre la Primature et la PNH.

Depuis hier, des messages circulent sur les réseaux sociaux affirmant que « PM nan pa bay DG, drone yo », insinuant que le gouvernement refuserait de fournir des drones à la police. Une affirmation totalement infondée, car ni la Primature ni la PNH n’ont annoncé une quelconque remise de drones. Pourtant, certains médias persistent à alimenter cette rumeur, attisant une division qui n’existe que dans leur imagination.

La stratégie est claire : créer un climat de méfiance entre les deux hommes à la tête du pays et de la police, faire croire à une guerre de leadership, et surtout, distraire l’opinion publique des vrais enjeux.

Ce qui trouble vraiment, c’est que cette image brise un récit soigneusement construit : celui d’un PM et d’un DGPNH en froid. En affichant un sourire commun, Fils-Aimé et Rameau envoient un message fort : ils travaillent ensemble. Et c’est précisément ce que redoutent ceux qui profitent du chaos.

Il ne faut pas s’y tromper : cette tentative de manipulation ne sert qu’un seul camp, celui de l’instabilité. Car pendant qu’on pousse l’opinion à débattre d’une fausse division, les gangs, eux, poursuivent leur offensive contre la population.

La guerre de perception est aussi importante que la guerre sur le terrain. En ces temps de crise, le pays a besoin d’un front uni, pas de rumeurs destructrices. Il est temps que les médias et influenceurs prennent leurs responsabilités : vont-ils continuer à propager des mensonges qui fragilisent la lutte contre l’insécurité, ou vont-ils enfin jouer leur rôle en relayant les vrais faits ?

Quant aux citoyens, ils ont aussi leur part à jouer : ne pas se laisser manipuler par les marchands de désinformation et comprendre que, face à l’ennemi commun, l’unité est la seule voie possible.

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