Un juge américain condamne la Chine à une amende de 24 milliards de dollars pour sa gestion du COVID-19

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Missouri, États-Unis — Dans une décision qui risque d’aggraver les tensions diplomatiques, un juge fédéral du Missouri a déclaré la Chine responsable des “faux pas” liés à la gestion des premières phases de la pandémie de COVID-19. Le tribunal a imposé une amende colossale de 24 milliards de dollars à Pékin, l’accusant d’avoir dissimulé des informations cruciales sur l’origine du virus et d’avoir accumulé des équipements de protection individuelle (EPI) avant que le monde ne prenne pleinement conscience de l’ampleur de la crise.

Cette décision fait suite à une plainte déposée par l’État du Missouri, qui reprochait aux autorités chinoises leur manque de transparence au début de la pandémie, pointant du doigt des “actes de négligence” ayant causé des dommages sanitaires et économiques considérables aux États-Unis et au reste du monde.

Le procureur général du Missouri a réagi avec fermeté, promettant que son État chercherait à saisir les actifs chinois sur le sol américain afin de faire appliquer la décision judiciaire. “Nous devons demander des comptes à ceux dont les actions ont aggravé cette tragédie mondiale”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

De son côté, la Chine a rapidement rejeté cette condamnation, la qualifiant de “sans fondement et purement politique”. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé une “manipulation judiciaire” visant à diaboliser le pays, ajoutant que cette décision n’avait “aucune base juridique internationale” et qu’elle constituait une violation flagrante des principes de souveraineté nationale.

Cette affaire s’inscrit dans un climat déjà tendu entre Washington et Pékin, marqué par des désaccords sur le commerce, les droits de l’homme et les questions de cybersécurité. Les experts estiment que cette amende, bien qu’elle soit symbolique dans l’immédiat, pourrait aggraver les relations bilatérales et compliquer toute tentative de dialogue entre les deux puissances.

Reste à voir si le gouvernement américain soutiendra cette décision ou cherchera à calmer le jeu pour éviter une nouvelle escalade diplomatique.

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