Trump met fin au TPS : sans Dominique Dupuy, Haïti perd une voix forte face à Marco Rubio et la diplomatie américaine

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La récente décision de l’administration Trump de mettre fin au Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les Haïtiens à partir d’août 2025 a provoqué une onde de choc au sein de la diaspora et du pays. Cette mesure, qui menace des milliers de compatriotes vivant aux États-Unis, survient dans un contexte où Haïti traverse déjà une période d’instabilité politique et diplomatique.

Parallèlement, de nombreux citoyens continuent de regretter l’éviction de Madame Dominique Dupuy, ancienne ministre des Affaires étrangères, qui avait été remplacée depuis plusieurs mois. Son départ avait été perçu comme une perte majeure pour la diplomatie haïtienne, et aujourd’hui encore, son absence se fait sentir dans un climat où Haïti aurait plus que jamais besoin d’une voix forte sur la scène internationale.

Diplomate chevronnée, Dominique Dupuy s’était imposée par son intelligence stratégique, son éloquence et sa capacité à défendre les intérêts d’Haïti auprès des grandes instances internationales. Ancienne représentante d’Haïti à l’UNESCO, elle avait su bâtir un réseau solide et gagner la confiance de nombreux partenaires internationaux. Son engagement pour le développement durable, l’éducation et la préservation du patrimoine haïtien lui avait valu le respect de ses homologues à travers le monde.

Durant son passage au ministère des Affaires étrangères, elle avait amorcé plusieurs initiatives visant à renforcer la place d’Haïti dans les discussions internationales. Si elle était encore en poste, elle aurait certainement tout mis en œuvre pour rencontrer des figures influentes comme le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio afin d’exposer la situation d’Haïti et tenter d’éviter la fin du TPS.

Aujourd’hui, alors que l’administration Trump met fin au TPS pour les Haïtiens, des milliers de familles risquent l’expulsion après des années de vie et de travail aux États-Unis. Cette annonce tombe à un moment où la diplomatie haïtienne est plus que jamais fragilisée par des changements successifs à sa tête et un manque de leadership clair.

L’éviction de Dominique Dupuy, comme celle d’autres figures compétentes avant elle, reflète une tendance inquiétante : les cadres capables et déterminés à défendre Haïti sont souvent écartés pour des raisons politiques. Cette instabilité affaiblit la capacité du pays à se positionner efficacement face aux décisions internationales qui impactent directement ses citoyens.

Haïti se retrouve donc dans une situation critique, perdant à la fois une protection essentielle pour ses ressortissants à l’étranger et une diplomate qui aurait pu tenter de faire entendre leur cause auprès des instances internationales. À ce rythme, combien de pertes le pays devra-t-il encore subir avant que l’intérêt national ne prime enfin sur les luttes de pouvoir ?

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