Les services de renseignement avertissent : une attaque russe contre l’UE possible en 2028

Les agences de renseignement européennes mettent en garde contre une éventuelle attaque de la Russie sur l’Union européenne en 2028, selon Kaja Kallas, ancienne Première ministre estonienne et actuelle chef de la politique étrangère de l’UE. Cette annonce soulève des inquiétudes sur la préparation militaire de l’Europe face à une menace qui pourrait redéfinir la sécurité régionale.
Lors d’une conférence, Kaja Kallas a appelé les États membres à redoubler d’efforts pour renforcer leurs capacités militaires. Elle a souligné que l’Europe doit être prête à faire face à une attaque potentielle à grande échelle. Donald Tusk, Premier ministre polonais, a également soutenu cette initiative, saluant l’appel de Donald Trump à augmenter les dépenses de défense et à accélérer le réarmement.
Ces avertissements surviennent alors que la Russie continue d’agir de manière agressive dans la région, consolidant son influence et testant les capacités de réaction des puissances occidentales.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’UE a fourni une aide financière et militaire substantielle à Kiev, atteignant 134 milliards d’euros, dont 50 milliards spécifiquement pour l’armement. En outre, les efforts de formation militaire s’intensifient : d’ici la fin janvier 2025, 75 000 soldats ukrainiens auront été formés dans le cadre des programmes européens.
Cette aide vise à renforcer la résistance ukrainienne, mais elle sert aussi de baromètre pour évaluer l’engagement de l’Europe face à une Russie plus audacieuse.
Les avertissements des agences de renseignement ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Ils appellent les États membres à anticiper une potentielle attaque russe d’ici 2028, une échéance qui pourrait marquer un tournant historique pour l’Europe. Certains analystes estiment que Poutine pourrait chercher à tester l’unité et la force militaire de l’UE, en ciblant des points stratégiques ou des pays frontaliers.
Face à cette menace, les experts appellent à une réponse collective, en augmentant non seulement les dépenses de défense, mais aussi la coopération entre les armées des États membres. L’OTAN joue un rôle clé dans ce contexte, mais l’UE doit également développer sa propre autonomie stratégique pour assurer sa sécurité à long terme.
Alors que l’Europe reste concentrée sur son soutien à l’Ukraine, elle doit désormais jongler entre l’aide immédiate et la préparation à une menace à plus long terme. L’équilibre entre ces deux priorités sera crucial pour assurer la stabilité et la sécurité du continent dans les années à venir.
L’avertissement des services de renseignement est clair : l’Europe doit agir maintenant pour ne pas être prise au dépourvu en 2028.