Me André Michel : “Jeter un bébé de deux mois au feu, c’est un acte de terrorisme – pas de dialogue, pas de négociations avec les gangs qui TERRORISENT Haïti et massacrent la population

Port-au-Prince, 17 février 2025 – Dans un message poignant publié sur son compte X, Me André Michel a dénoncé avec véhémence la violence croissante des gangs en Haïti, qualifiant leurs actions de véritables actes de terrorisme. “Quand vous prenez un bébé de deux mois et que vous le jetez au feu, vous êtes un terroriste”, a déclaré l’avocat, soulignant l’atrocité des récentes attaques des groupes armés dans le pays.
Cette déclaration intervient après l’attaque violente du gang « Viv Ansanm » à Kenscoff, le 16 février, qui a choqué le pays. Me André Michel a fermement rejeté l’idée de toute forme de négociation avec ces groupes criminels, affirmant que “Pas de dialogue avec les gangs, pas de négociations avec les gangs”. Selon lui, ces groupes terroristes, responsables de l’assassinat de plus de 5600 personnes en 2024 et du déplacement de plus d’un million de citoyens, ne méritent aucune forme de conciliation.
L’homme politique a également fustigé l’incapacité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à endiguer cette montée de violence, rappelant que dix mois après sa mise en place, les gangs ont étendu leur territoire et continuent de détruire la vie des Haïtiens. “Les gangs ont tué plus de 5600 personnes en 2024. Les gangs ont forcé plus d’un million de personnes à quitter leur domicile sous l’œil vigilant du CPT.”
Dans cette lutte contre les gangs, Me André Michel a insisté sur l’urgence de mesures internationales, appelant la communauté internationale à inscrire tous les chefs de gangs sur la liste des terroristes, afin de rendre justice aux victimes et d’éradiquer cette menace grandissante. Il a également souligné que la position de l’Accord du 21 décembre et du Secteur Démocratique et Populaire (SDP) était claire : la seule réponse acceptable à cette crise est une action ferme et décisive.
La population haïtienne, subissant cette violence quotidienne, doit, selon Me André Michel, puiser dans sa force intérieure pour espérer un jour un salut : “Que Dieu et les Esprits des Ancêtres donnent au peuple haïtien la force d’attendre le jour du salut.”
Dans un contexte où la sécurité est de plus en plus fragile et où les autorités peinent à reprendre le contrôle, la position de Me André Michel se fait entendre comme un appel à la résistance et à la justice.
