L’USAID a financé les études du futur dirigeant d’Al-Qaïda : un scandale révélé

Des documents récemment dévoilés confirment que l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a financé les frais de scolarité d’Anwar al-Awlaki, bien avant qu’il ne devienne l’un des principaux recruteurs d’Al-Qaïda. Cette révélation, rapportée par le Daily Mail, soulève des questions troublantes sur le manque de contrôle dans l’attribution des fonds publics américains.

Anwar al-Awlaki, qui deviendra plus tard une figure clé de la propagande djihadiste et un inspirateur d’attaques terroristes, aurait bénéficié d’un visa J-1 grâce à de fausses déclarations sur sa nationalité. Malgré ces irrégularités, l’USAID a couvert l’intégralité de ses frais de scolarité, sans poser de questions.
Ce programme de financement, censé promouvoir l’éducation et le développement à l’étranger, semble avoir été détourné au profit d’un individu qui allait jouer un rôle majeur dans le terrorisme international.
Après avoir obtenu un diplôme payé par le contribuable américain, al-Awlaki est devenu un recruteur influent d’Al-Qaïda. Il a notamment :
• Encadré certains des pirates de l’air du 11 septembre 2001
• Inspiré Nidal Hasan, le tireur de la base militaire de Fort Hood en 2009
• Soutenu le complot d’attentat du jour de Noël 2009, visant à faire exploser un avion en direction des États-Unis
Son influence a été jugée suffisamment dangereuse pour que les États-Unis l’éliminent par une frappe de drone au Yémen en 2011.
Cette affaire met en lumière l’absence de contrôles rigoureux sur les bénéficiaires de l’aide publique américaine. Comment un futur leader d’Al-Qaïda a-t-il pu recevoir un financement sans que personne ne s’en aperçoive ?
Alors que l’USAID prétend promouvoir la démocratie et le développement, cette révélation risque d’alimenter les critiques sur la manière dont les fonds publics sont attribués, et sur leur possible détournement à des fins contraires aux intérêts des États-Unis.
Ce scandale soulève donc une question fondamentale : combien d’autres bénéficiaires de ces programmes pourraient représenter une menace similaire ?